28 février 2008

Sélectionnée par le jury du 17e Applied Arts Photography & Illustration Awards


Nous sommes heureux de vous informer qu'une de nos images (Lire partout, tout le temps) a été sélectionnée par le jury du 17e Applied Arts Photography & Illustration Awards.
Elle sera publiée dans l'édition annuelle du mois de mai du magazine torontois.

7 mars 2007

Un nouveau chez Polygone Studio!



Nous sommes heureux de vous informer que Carl Pelletier s'est joint à l'équipe de Polygone Studio.

En voici un portrait:
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Tout petit, Carl Pelletier rêvait de devenir astronaute.

Plus tard, il a considéré les métiers de conducteur de poids-lourds, agent de la faune, vétérinaire, star de rock, thanatologue, massothérapeute, chocolatier, anthropologue...

Il a étudié en arts plastiques et aussi en lettres. Il pratique l'illustration depuis 1993.

Au cours des années, il a illustré plusieurs romans, guides encyclopédiques et manuels pédagogiques pour les jeunes, affiches muséales et matériel publicitaire. Il a aussi développé et réalisé les environnements de jeu de CD-ROM ludo-éducatifs.

Il utilise aussi bien les médiums conventionnels que la technologie numérique.

Depuis 1999, il s'est aussi consacré à la direction musicale de spectacles de marionnettes et à la composition de trames sonores pour des films documentaires. Il touche à plusieurs instruments.

Enfin, il est gaucher, adore les chats et collectionne les cailloux.
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Voici l'adresse courriel où vous pouvez désormais le joindre:
carl@polygonestudio.net

24 janvier 2007

L‘illustration médicale et scientifique.

Quand je rencontre les gens et qu’on me demande ce que je fais, ce que je réponds les laisses perplexes. Qu’est-ce donc que de l’illustration scientifique ou médicale? Et... à quoi ça peut servir?

Une illustration scientifique est une illustration dont on se sert pour communiquer de nouvelles connaissances à un public qui veut en savoir d’avantage sur un sujet donné.
Par exemple, on peut illustrer un dinosaure qui n’existe plus pour montrer aux gens ce à quoi il pouvait ressembler, d’après les scientifiques.
Une illustration scientifique peut aussi aider à faire comprendre comment se forme un ouragan. Pour faciliter davantage la compréhension d’un phénomène, ici, chez Polygone Studio, nous produisons aussi des animations à partir de nos illustrations. Par exemple, nous avons produit une animation pour le centre d’interprétation du cuivre à Murdochville pour expliquer la formation du cuivre dans le sol (voir la section “muséale” du site). Pour un projet de ce genre, nous accompagnons les images d’une narration.

En illustration scientifique, nous avons illustré, entre autres, cinquante-deux dinosaures pour le Musée Canadien de la Nature et six illustrations du peuple Iroquoien pour le Musée Canadien de la Guerre.

Nous avons aussi produit une animation pour le Moulin Légaré à St-Eustache et
une animation pour le centre d’interprétation de la mine de cuivre de Murdochville l’an dernier. Le Biodôme nous a confié la production de leurs audio guides et un autre exemple d’animation basée sur des illustrations scientifiques que nous avons créée nous a été commandée par Parmalat pour illustrer la formation d’un Esker (voir dans la section “référence”).

L’illustration médicale, une forme plus spécifique d’illustration scientifique, sert à éduquer les patients soit au sujet d’une affection particulière qu’ils peuvent développer, d’un traitement ou d’une intervention dont ils pourraient être bénéficiaires. Par exemple, nous avons produit une illustration démontrant le résultat d’une ablation de la prostate. Cette image était destinée aux cabinets de médecins pratiquant cette chirurgie. Une illustration médicale peut aussi servir à expliquer l’effet d’un certain médicament sur les neurones du cerveau, comme c’est le cas pour les anti-dépresseurs. Habituellement, ce type d’illustration est commandée par une compagnie pharmaceutique qui cherche à expliquer l’efficacité ou d’un nouveau médicament aux médecins traitants.

Jusqu’à présent, nous avons produit des illustrations médicales pour des compagnies pharmaceutiques telles qu’Allard Johnson, Bristol Meyers Squibb, Aventis et Novartis, pour en nommer quelques-unes. Mais nous avons aussi travaillé pour des associations telles que l’Ordre des chiropraticiens du Québec et des éditeurs de livres scolaires qui visent l’éducation des enfants et des adolescents.

Chez Polygone Studio, souhaitons continuer à oeuvrer à la diffusion de la connaissance car chemin faisant, nous acquérons nous-mêmes des connaissances nouvelles et enrichissantes, et c’est un des principaux éléments qui fait que nous sommes passionnés par notre travail.

Rielle Lévesque

25 octobre 2006

Création de l'image des TRICERATOPS

L'image finale

Le fond

Les croquis








3x3

Chers amis et collaborateurs,
Nous sommes fiers de vous annoncer que nos illustrations de dinosaures (Archaeopteryx, Sinosauropteryx, Hesperornis, Triceratops et Dromiceiomimus) réalisées pour le Musée canadien de la nature à Ottawa ont été sélectionnées pour paraître dans la revue d'illustration 3x3. La revue sera publiée au début de 2007. Voici les informations que nous avons reçues:

Dear friends and collaborators,
We are proud to announce our dinosaure illustrations (Archaeopteryx, Sinosauropteryx, Hesperornis, Triceratops and Dromiceiomimus) for the Canadian Nature Museum have been selected by the 3x3 illustration magazine.
Here is the information they sent us.
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Congratulations to the following winners in the 3rd Annual 3x3 Illustration competition.

Judging for the third annual 3x3 ProShow is complete. Judging was extremely tough this year, only 7% of the entrants were accepted into the show and it took more than a couple of judges liking a piece to have it accepted. Sixty-one artists or entrants have pieces in the show; a complete list by artist will be available online next week. Twenty winning entries came from the U.K. or Europe, twenty-three from Canada and the remainder from the U.S. You’ll find some recognizable names but you’ll also find newcomers that are just beginning to make their voice heard.

This year's judges included Bob Barrie and Shawn Smith at Fallon USA, Stefan Kiefer at Der Spiegel, Stephen Rutterford, BBH/UK, William Webb, Bloomsbury, UK and illustrators Joe Morse, Sharon Tancredi and Peter de Seve.

Winning entries will be reproduced in the Third Three by Three Illustration Annual to be published in early 2007. Congratulations to all the winners, the work was fabulous.

20 octobre 2006

Galerie des fossiles au Musée canadien de la nature


L'équipe de Polygone Studio était présente à l'ouverture de la nouvelle galerie des fossiles du Musée canadien de la nature qui a eu lieu le 19 octobre 2006. Polygone Studio a réalisé 57 illustrations vectorielles monochrome, 38 illustrations couleurs, 4 murales et un diorama. Celles-ci illustrent des dinosaures de la période du Crétacé supérieur et les premiers mamifères du Tertiaire précoce.



Une partie de l'équipe de réalisation (de gauche à droite): Glenn Gobuyan, Eric Tremblay, Rielle Lévesque, Marc Lalumière, Lorraine Brown.

4 octobre 2005

Droit d'auteur

Vive les oeuvres libres!
Texte paru dans La Presse, mardi le 19 juillet 2005 sous la plume de Nicolas Ritoux

Pour Richard Stallman, un logiciel ne vaut pas plus qu'une recette de cuisine ou qu'une carte du métro. Les gens devraient pouvoir obtenir, modifier et reproduire librement ces outils. C'est la philosophie qu'il a mise de l'avant dès 1984 en fondant le mouvement du «logiciel libre», sans lequel les ordinateurs et Internet ne seraient pas ce qu'ils sont aujourd'hui.

À l'époque, l'ordinateur familial n'existait pas, on ne se rencontrait pas sur Internet, on s'écrivait des lettres en papier et on achetait sa pornographie au dépanneur. Mais ce que les éditeurs de logiciels avaient déjà compris, c'est qu'ils pourraient s'enrichir grassement en apposant à leurs produits un système de droit d'auteur similaire à celui du livre.

Révolté, le jeune Richard Stallman a alors décidé de briser ce qu'il voyait comme une barrière à la diffusion de la connaissance en créant une licence qui laisserait l'utilisateur modifier et recopier les logiciels à sa guise.

Aujourd'hui, son système d'exploitation, GNU, est un composant essentiel du système Linux, qui équipe 20 millions d'ordinateurs dans le monde. La licence qu'il a créée a multiplié le potentiel de bien des innovations, de Netscape à Google en passant par Quake.

Fort de sa stature dans le domaine du logiciel, M. Stallman est venu au début du mois à l'UQAM pour partager sa vision du droit d'auteur, non seulement en ce qui concerne l'informatique, mais aussi dans les autres types d'oeuvres, qu'il s'agisse de livres, de cinéma ou de musique. Son éclairage est bienvenu, puisque Ottawa prépare un projet de loi (C-60) qui devrait bientôt chambouler tous ces domaines en adaptant le droit d'auteur à l'ère numérique.


Un éclairage nouveau

«À l'origine, le droit d'auteur a été créé dans plusieurs pays pour instaurer une régulation industrielle aux éditeurs de livres. C'étaient eux qui étaient restreints par le droit d'auteur, et pas le public», dit-il en référence à la sévérité prônée par certains quant au partage de musique ou de films sur Internet.

«Dans ce temps-là, le public n'avait pas le moyen de copier les oeuvres à grande échelle. Aujourd'hui, des millions de personnes peuvent le faire. La situation économique qui rendait avantageux le droit d'auteur a changé. Il est devenu une barrière aux besoins du public et il transforme beaucoup d'utilisateurs en criminels. C'est vrai qu'il faut adapter le droit d'auteur à notre époque, mais on ne va pas forcément dans la bonne direction.»

«Aujourd'hui aux États-Unis, le gouvernement est très influencé par les entreprises. Les lois se vendent. On a donc modifié le droit d'auteur dans l'intérêt des éditeurs, en renforçant son ampleur et sa durée dans le temps.»

La solution face à cette situation, c'est d'assouplir le droit d'auteur au lieu de le renforcer, selon M. Stallman. Devant un amphithéâtre plein à craquer d'admirateurs (venus aussi pour le lancement de la Semaine québécoise de l'informatique libre, qui aura lieu du 12 au 20 novembre prochains), le père du logiciel libre a présenté ses «propositions» pour modifier le droit d'auteur.

Pas plus de 10 ans

D'abord, Richard Stallman a proposé de réduire à 10 ans la durée du droit d'auteur. «Dans l'édition, par exemple, la plupart des livres sont discontinués au bout d'un an et introuvables après trois ans. À part les auteurs riches et célèbres, tous ont avantage à laisser le public reproduire leurs oeuvres après quelques années, pour qu'elles continuent à exister.»

«Les éditeurs nous montrent l'exemple des auteurs à succès pour défendre le droit d'auteur sous sa forme actuelle. Mais ils sont une petite exception, et ils ont le pouvoir de négocier leurs contrats de toute façon.»

Dix ans, c'est bien loin de ce que veulent les géants du divertissement comme Disney, qui se bat pour conserver l'exclusivité de personnages créés dans les années 30.

«Le droit d'auteur ne concerne pas une idée, mais l'application d'une idée, rappelle M. Stallman. C'est l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) qui a déclenché cette confusion en mélangeant des oeuvres et des brevets sous le concept commun de la propriété intellectuelle. Le droit d'auteur n'est pas une propriété; le premier défaut de l'OMPI, c'est son nom.»

Inutile de demander à M. Stallman ce qu'il pense du projet de loi C-60, qui doit justement ratifier les accords de l'OMPI signés en 1996...

Trois types d'oeuvres

Selon Richard Stallman, il faudrait idéalement distinguer trois types d'oeuvres ayant chacune leur droit d'auteur spécifique.

Il y a d'abord les oeuvres «d'utilisation pratique» comme les logiciels, mais aussi les ouvrages de référence, les cartes ou les livres destinés à l'enseignement. Selon Stallman, toutes devraient pouvoir être modifiées et distribuées librement, comme le sont les recettes de cuisine.

«L'encyclopédie Wikipedia.org a été bâtie sur ce principe: ce sont les lecteurs eux-mêmes qui la rédigent, la modifient et la révisent, et elle est devenue la plus vaste encyclopédie du monde.»

Dans une deuxième catégorie, on trouverait les oeuvres qui «reflètent la pensée de quelqu'un»: essais d'opinion, articles scientifiques, mémoires, etc. Puisque modifier de telles oeuvres «n'est pas utile pour la société», M. Stallman propose d'autoriser seulement «le droit à la distribution non commerciale de copies exactes».

Enfin, le cas des oeuvres «d'art et de divertissement» pose un défi, selon M. Stallman, puisque leur modification peut «détruire leur intégrité artistique». D'un autre côté, il faut respecter «le processus folklorique de modification» qui, rappelle-t-il, a permis à Shakespeare d'écrire des pièces mémorables d'une façon qui serait illégale aujourd'hui.

Un «droit d'auteur de compromis» permettrait alors aux artistes d'autoriser la distribution non commerciale de copies exactes de leurs oeuvres pendant 10 ans, puis celle de versions modifiées par la suite.

Le partage de musique devrait donc être autorisé? «Il n'y a aucune raison de l'interdire; pas seulement parce que le public veut y avoir accès- ce qui serait une raison suffisante en soi - mais aussi parce que le partage de la culture est une bonne chose pour la société.»

«Quant aux musiciens, ils ne touchent pas un sou sur leurs disques de toute façon. À l'exception de rares célébrités, ils ne gagnent de l'argent qu'avec les concerts. Si la musique circule librement, ça fait de la promotion pour leurs concerts.»

Comme vous l'aurez compris, il n'est jamais question pour Richard Stallman d'interdire les copies d'une oeuvre, qu'il s'agisse d'une recette de cuisine, d'une thèse de doctorat ou d'un album rock. Une position certes radicale, mais qu'il a appliquée avec beaucoup de succès dans le monde du logiciel. En cela, ses propos ne pourront laisser personne indifférent.